Road trip en Nouvelle-Zélande

Last Updated on 23 juillet 2020 by OwlandBeard

Oui, on sait… La Nouvelle-Zélande, c’est un peu le voyage d’une vie ! On ne va pas te mentir, on a mis le temps à sortir cet article, parce que le retour était rude. Très rude ! Tu vas vite comprendre pourquoi. Mais l’heure est venue, très cher.e ami.e, de te partager le plus beau voyage de notre (courte) vie : un road trip en Nouvelle-Zélande entre amis. Et oui, parce qu’en plus, on n’était pas seuls.

AVERTISSEMENT : le récit et les images qui vont suivre peuvent heurter la sensibilité et raviver un besoin de liberté primaire chez les personnes les plus sensibles.

Comment on s’est retrouvé en Nouvelle-Zélande ?

Alors oui, je pourrais te dire que la Nouvelle-Zélande est un pays qu’on voulait faire (qui dirait l’inverse ?) et puis qu’on y est allé, tout simplement. Vive le scénario…

En réalité, on a rejoint deux merveilleuses personnes, nos amis Juliette Delastreet et Thibault Polo, qui avaient prévu un passage par la Nouvelle-Zélande au milieu de leur tour du monde. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut se faire un road trip, littéralement à l’autre bout du monde, et qui plus est, avec ses amis. Quand on a dû choisir où les rejoindre, tu te doutes bien qu’on n’a pas hésité bien longtemps sur la destination.

Après la décision, le passage à l’action. En novembre, on décidait de la destination avec Alex et Manny R.O, une autre très chère amie avec qui on prenait les voiles. Janvier, on prenait les billets d’avion : à titre d’info, ils nous ont coûté 1 350€ par personne en les prenant 5 mois à l’avance. Après réflexion, on aurait dû les prendre avant les cadeaux Noël, mais que veux-tu on a le cœur sur la main… En juin, après 5 longs mois d’attente et 4 mois de tour du monde pour nos explorateurs, nous voilà en partance vers le paradis.

24h de vol, 6h de turbulences, 1 semi-crash d’avion (est-ce que je suis toujours traumatisée ? Oui. Est-ce que j’ai envie d’en parler ? Non.), 5 Gin & Tonic, 1 escale à Singapour et 4 films plus tard… nous arrivions de nuit à Auckland. Que l’aventure commence !!

Notre road trip en Nouvelle-Zélande : step by step

L’itinéraire de ce roadtrip a été conçu par Juliette Delastreet, exploratrice dans l’âme mais aussi créatrice de voyage de rêve sur mesure, de son métier. [Non sponsorisé] Nous avons donc fait une belle boucle pour réaliser le tour de l’île du nord en partant d’Auckland et en passant par la capitale. Attention au départ !

Auckland city

Avant de commencer ce road trip, nous avons passé 2 jours à Auckland pour visiter la ville et… se faire tatouer. Oui, oui, on est des gens comme ça ! 24h après avoir posé le pied sur l’île, on passait sous les aiguilles d’un salon génial d’Auckland qu’on recommande à 1000% : Otautahi Tattoo. Je te précise quand même qu’on discutait depuis un mois avec les tatoueurs avant d’y aller.

Auckland c’est cool, le port est très sympa, les parcs sont pleins d’arbres et d’oiseaux assez dingues… mais (tu l’attendais celui-là) ça ressemble beaucoup à une ville américaine avec de grands buildings, des avenues très larges et beaucoup de travaux. Aucun reproche, simplement que la différence avec le côté nature du pays est assez déroutante. Cela dit, les gens sont des vrais minions et les points de vue, comme le Mont Eden, sont à couper le souffle.

Les plages de la Péninsule de Coromandel

Le troisième jour, nous prenions notre camping-car, Jean-Michel, destination la Péninsule de Coromandel. C’est à la sortie de la ville et de sa périphérie qu’on réalise vraiment où on est : l’immensité et la verdure (pas un vert Pelouse-de-Picardie, plutôt un vert Ecosse-au-printemps-après-quinze-jours-de-pluie-fine) sont incroyables !

On peut dire que ce roadtrip a fort bien commencé puisqu’on a vu le plus beau coucher de soleil de notre life à Colville, presque à la pointe de la péninsule. Parce qu’une image vaut mille mots… BOUM !

Coucher de soleil sur la mer de Tasman

En vrai, on n’aurait pas besoin d’en dire beaucoup plus. Ce moment était aussi magique qu’inattendu puisqu’il nous a pris par surprise sur le bord de la route et nous a forcé à nous arrêter.

La pointe de la péninsule est assez atypique puisque la route est (presque) un chemin de terre avec des vallées vertes et des moutons d’un côté, la côte rocheuse et l’eau turquoise de l’autre.

Qui dit Coromandel, dit forcément Cathedral Cove. Tu as sûrement déjà vu cette image mythique de la falaise tunnel avec view sur un gros rocher.

Cet endroit est « plutôt pas mal », comme dirait Alex (traduis ça par « vraiment très sympa »). On y était en fin de journée, on n’a donc pas été embêtés par la foule. Pour la petite info pratique, l’accès au gros caillou n’est possible que par marée basse puisqu’à marée haute l’eau s’engouffre sous le tunnel. Et au pire tu finis les chaussures trempées… Non, je ne souhaite pas en parler. Petit bonus : l’accès à cette plage est très sympa, c’est un petit chemin ponctué d’histoires, de views et… de chèvres.

Autre incontournable : hot water beach. Le concept : une plage banale se transforme en station thermale gratuite en quelques coups de pelle. Située sur un couloir géothermique, la plage offre de l’eau chaude (65°C) remontant directement des brèches souterraines. Pour profiter d’un bain chaud, il suffit de creuser un trou dans le sable (au niveau du couloir, sinon ça ne marche pas…) et l’eau qui remonte à la surface est chaude. Pour cette petite merveille aussi il faut y aller dans les 2h avant ou après la marée basse. Petits tips en vrac : un parking gratuit est disponible de l’autre côté de la plage ; si tu n’as pas de pelle, demande aux gens, ils sont en pleine détente donc ils accepteront ; des douches sont disponibles près du parking payant pour retirer le sable (fort agréable) de ton maillot de bain.

Rotorua, Hobbiton et Taupo : géothermie et Seigneur des Anneaux

Suite de la découverte de la Nouvelle-Zélande avec un retour dans les terres et le passage aux choses sérieuses : l’activité géothermique. Après une petite escapade dans les forêts de fougères autour du Blue Lake de Rotorua, on a visité le parc géothermique de Wai-O-Tapu, autrement dit, le Yellowstone néo-zélandais. Placé entre deux plaques tectoniques, ce parc est un concentré d’activités volcaniques complètement dingues du type : eau bouillante, cratère orange de 75m de profondeur, lac vert fluo, grotte de souffre…

On a pris la visite complète qui dure environ 2h pendant lesquelles on passe d’étonnements en étonnements entre les couleurs de la Champagne Pool, les effets des minéraux et métaux lourds et… l’odeur du souffre omniprésente qui te fait comprendre le sens de « senteur œuf pourri ». Bref, ces 32NZD (dollar néo-zélandais) étaient bien investis !

Le geyser du parc était exceptionnellement fermé mais pas de regret puisqu’il semble que ce ne soit pas la meilleure partie du parc. En plus, même si le Lady Knox, de son doux nom, est naturel, il est déclenché artificiellement à l’aide de produits tensioactifs. En repartant, il ne faut pas manquer les Mud Pools : des piscines de boues aux doux bruits de tourista qui te donneront envie d’y plonger (JOKE !).

Petite remontée vers le nord et détour pour visiter Hobbiton : le lieu de tournage des films le Seigneur des Anneaux. Situé entre des collines plus vertes que vertes, le village des Hobbits est une parenthèse culturelle passionnante que l’on soit fan de la trilogie ou non. Interlude confessions : j’ai été forcée de regarder les films avant de partir, ce qui était finalement nécessaire avant d’y aller, même si j’ai préféré visiter le parc que voir les films. Pendant 2h, un guide nous montre la voie à travers le village créé par les scénaristes, tout en nous racontant les secrets de tournage. Petit exemple qualitatif : le village avait été complètement démonté après le premier film car aucune suite n’était prévue ; il a dû être remonté à l’identique pour la suite de la trilogie. La visite se termine avec une petite bière ou un cidre dans le bar de Bilbon.

Même si les fans n’y verront pas d’obstacle, je préfère te préciser que cette visite, aussi magique soit-elle, a un coût : 89NZD par personne, environ 50€. Oui, ça pique !

Maison de Bilbon Saquet à Hobbiton

La suite, la suite ! Poursuite de notre descente vers le sud avec un passage par Taupo. C’est le nom du lac qui nous a prêté ses berges le temps d’une nuit, mais aussi de la ville. Après un lever de soleil plutôt incroyable, on est parti pour Huka Falls. Cette chute que j’aurais pu fixer pendant des heures, est fascinante par son débit fou de 220 000L d’eau chaque seconde, soit 5 piscines olympiques par minute. Rien que ça ! C’est d’ailleurs l’aspect le plus impressionnant, avec la couleur de l’eau, puisque la chute de 11m ne semble pas si haute finalement.

Enfin, jamais lassés de l’odeur d’œuf pourri, on s’est rendus aux Craters of the Moon, un site géothermique, plus petit cette fois. La balade de 2km traverse ce parc rempli de cratères (sans blague) et de fumerolles de vapeur aux odeurs de souffre. Ça peut paraître redondant après Wai-O-Tapu mais on était vraiment passionnés par ces phénomènes. Et puis pour 8NZD ET le fait qu’on était absolument seuls, c’était parfait !

Miami, Te Mata Peak et Wellington

Après la traversée de nombreuses vallées de forêts : nouvelle de région, nouvelle d’ambiance. L’arrivée sur la côte est de l’île du nord a été surprenante car on est accueillis à Napier par les vignobles et l’esprit Art Déco de la ville. Après les forêts canadiennes, tu traverses la région de Bordeaux et finis à Miami.

C’est la deuxième nuit qu’on passe aux bruits des vagues puisqu’on a garé Jean-Michel le long de la plage, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on a bien dormi. Le réveil nous a offert un spectacle magique (oui, tout est magique au pays des kiwis) : un lever de soleil sur l’océan depuis une plage de galets noirs. En prime, on a même pu apercevoir un phoque dans les rouleaux. Dès le matin, c’était beaucoup d’émotions !

Après une rapide traversée de Napier, on a décidé (en tant que bons français) de s’offrir une petite dégustation de vin… à 11h du matin, de manière très casual ! Nous voici donc au Crab Farm Winery, un endroit très charmant, pour goûter le vin néo-zélandais. Si le rouge n’a pas fait l’unanimité (avis biaisé de notre palais chauvin), le rosé et le blanc étaient plutôt bons. Hop une bouteille dans le frigo, et ça repart sur les routes.

Dernière étape de la côte est de la Nouvelle-Zélande : le Te Mata Peak. La longue grimpette en voiture vaut vraiment le coup d’avoir mal au cœur, je te le dis. Là-haut, tu as droit à une view 360° et tout pour être heureux.se : la mer, les montagnes, la verdure, les sentiers de randonnée, les spots Instagram…

Poursuite de notre tour de l’île du nord avec une descente vers la capitale. Après une bonne nuit proche de la plage et un réveil aux couleurs digne d’un dessin animé, direction : Wellington. Si on n’est restés que quelques heures, on a quand même eu le temps de faire le tour du port, d’où part le ferry pour l’île du sud, et un passage par le centre-ville qui semble davantage à taille humaine qu’Auckland.

Volcans et Mordor

Remontée fulgurante vers le nord pour un arrêt proche des géants du centre de l’île : le trio de volcans Tongariro (1968m), Ngauruhoe (2291m) et Ruapehu (2797m) dans l’ordre.

Alors oui, c’était l’hiver, mais là on a clairement perdu 15°C en arrivant au camping. Un mal pour un bien : le free camping est interdit dans le parc national, on a donc dû payer le deuxième camping du séjour MAIS on a pu profiter de l’électricité pour brancher le chauffage avant de dormir.

Petit déjeuner qualitatif, préparation des sandwichs, chaussettes épaisses et superposition des couches avant le départ pour le Tongariro Alpine Crossing, une des randonnées les plus connue de Nouvelle-Zélande, 7h sur 19,4km. Bon, les aléas du direct : en passant à l’office du tourisme, on nous informe que les navettes ne sont mises en place qu’entre novembre et avril, et les pistes praticables librement uniquement pendant cette période. En hiver, il n’est donc possible de faire la randonnée complète qu’avec un guide spécialisé et des équipements de grimpeur… SUPER ! Évidemment, tout ça n’est pas le même prix et surtout, il faut s’y prendre à l’avance.

Whatever, nous on est des warriors ! On décide donc de partir et de monter jusqu’à ce qu’on soit forcés de faire demi-tour à cause des glaciers. Première étape, la traversée du Mordor. Oui, oui on est toujours dans le Seigneur des Anneaux. Minute culture offerte par la maison : la vallée du Tongariro est un amas de coulées de lave de différentes époques, ce qui la rend naturellement très sombre et donc parfaite pour le royaume de Sauron. Le réalisateur s’est inspiré de cet endroit mais, par respect pour la culture maorie, a reproduit informatiquement les images pour le film.

Pour te mettre pleinement dans l’ambiance, je te cale le décor de rêve. On est dans la partie facile – 4km de sentier balisé en faux-plat montant – mais rapidement les nuages descendent et le vent se lève. C’est donc joyeusement qu’on se retrouve le vent en pleine face à se faire fouetter le visage par l’averse semi-givrée qui tombe à l’horizontal. Tu es dans le mood là ? Je ne dirais pas qu’on a regretté mais à ce moment précis – les capuches resserrées au maximum à devoir marcher penchés en avant pour ne pas s’envoler – je pense qu’on s’est tous demandé intérieurement ce qu’on faisait ici.

Toujours est-il qu’on a continué sans broncher (en même temps, on ne s’entendait pas parler…) jusqu’à la cascade de Soda Springs, la première étape du parcours, qui nous a offert une accalmie grâce au versant du volcan.

Reprise de la randonnée et cette fois, on s’attaque à l’ascension des « marches du diable », Devil’s staircase de leur petit nom. En vrai, oui ça grimpe bien mais ce sont des marches, donc c’est plutôt facile. Après quelques mètres d’ascension… il neige ! Et oui, le peu d’altitude a suffi à transformer les gouttes en gros flocons, ce qui donne au paysage noir un côté très dramatique. On remercie encore les marches sans qui les 400m de dénivelés n’aurait pas été possible avec la neige au sol. Cette petite grimpette est ponctuée de panneaux informatifs très distrayants nous informant qu’en cas d’éruption… on mourrait rapidement. C’est toujours bon à savoir !

Recouverts de neige mais en forme, nous voilà arrivés à la deuxième étape : le cratère sud. Le moins que l’on puisse dire c’est que, même avec la neige, c’est impressionnant !

Après quelques photos (faut bien distraire la commu) et une pause déjeuner prise à l’abri d’un menhir, c’est le moment de redescendre. Certains membres de l’équipage (Alex) ne sont pas rassurés de continuer, et pour le coup, la neige aurait été dangereuse si trop épaisse à la descente. C’est vrai qu’on a peiné à repérer certains plots de balisage des marches…. Mais on se retrouve vite en bas. Le ciel s’est dégagé et il ne pleut plus. Hallelujah ! Il fait même chaud pour la traversée retour du Mordor. On découvre les paysages qu’on n’avait pas pu voir à l’aller, et les coulées de lave rouge et noire selon les endroits. Je pense parler au nom de tous en affirmant que cette rando nous en a mis plein les yeux (autant pour la pluie que pour les paysages), même si on n’a pas pu faire la traversée complète de 19km.

Taranaki et vers luisants

Après les volcans, nous changeons de cap et continuons l’aventure vers… un autre volcan ! Original, n’est-ce pas ? Je te présente le mont Taranaki, géant de la côte ouest du haut de ses 2 518m, et doublure officielle du mont Fuji.

C’est un volcan plutôt impressionnant car il sort de nulle part, posé entre les vallées vertes et la mer, mais c’est, encore une fois, un cadre magnifique ! Comme presque toutes les forêts de Nouvelle-Zélande, celles du Taranaki offrent plein de randonnées, de la plus rapide (30 minutes) à la plus longue (5 jours). On a opté pour deux parcours offrant un bon rapport view/temps puisqu’en 2h30 on a pu : avoir un point de vue sur la vallée, escalader des cascades, traverser une rivière et voir une chute d’eau de 30m, en plus de traverser la forêt tropicale.

Après cette petite rando, direction la côte, pour une escale déjeuner à New Plymouth. Ah tous ces noms de villes anglaises, je ne m’en remets toujours pas ! On gare Jean-Michel et on longe la mer sur la Costal Walkway pour rejoindre le centre-ville. Ici on retrouve plutôt une ambiance méditerranéenne, on fait tomber les pulls et, malgré que l’on soit en hiver en Nouvelle-Zélande, il fait 20°C. Manque plus que les cigales ! Après un excellent déjeuner pas cher du tout au Monica’s Eatery, on finit la journée sur la route en remontant vers le nord.

Après une nuit proche d’une rivière et un petit-déjeuner spectacle avec des canards, départ pour Waitomo Glowworm Caves. Oui, oui, les grottes de vers luisants ! Autant te dire qu’on avait de grosses attentes. La visite dure 1h, pour 38.5NZD, soit environ 22€. Tout commence avec l’histoire des grottes – la découverte, les mesures de protection, le patrimoine maori – puis c’est la descente pour la visite de la partie calcaire avec ses immenses stalactites et enfin, la traversée en barque dans le noir pour observer les vers luisants. La dernière partie est évidemment la plus impressionnante, c’est comme un ciel étoilé ou un plafond en fibre optique. (Désolé très cher lecteur.rice, on n’était pas équipés d’appareil photo à l’époque et les photos sur téléphones sont affreuses.)

Cette partie est aussi très relaxante car pour ne pas effrayer les vers, il ne faut faire aucun bruit ni allumer aucune lumière, seul le bruit de la barque sur l’eau peut se faire entendre. Très paisible cette ambiance. Malheureusement cette étape ne dure qu’une dizaine de minutes et on était assez tristes de revoir la lumière du jour pointer… Autre point important, il ne faut pas s’attendre à voir ce que montrent les photos : c’est lumineux mais ce sont des vers, pas des guirlandes de Noël. En bref, une visite courte, certes, mais assez surprenante.

On a ensuite terminé notre remontée pour passer la dernière nuit près d’Auckland. Ne manquant pas à ma passion, je me suis levée aux aurores et ai eu le droit au deuxième plus beau lever de soleil de tout le séjour. Un cadeau magique que m’offrait la Nouvelle-Zélande avant de partir…

Bilan : la Nouvelle-Zélande, c’est surcoté

Trop de nature, trop de paysages variés, trop de beauté… bref on s’est vite lassé !

Si tu as lu tout l’article (merci à toi, jeune padawan), tu sais que c’est évidemment faux. Ce pays est d’une richesse incroyable ! Durant ces trois semaines, il n’y a pas eu un seul jour où on n’en a pas pris plein les yeux. Forêts, volcans, plages, vallées, falaises… la nature y est absolument dingue ! « Oh je meurs ! » élue phrase officielle pour décrire ce séjour.

Les temps forts

Tu l’as certainement compris par la taille de mon histoire mais le Tongariro nous a particulièrement marqué. Est-ce le charisme des géants ? Le temps ? L’ascension avec les copains ? Sûrement un mix de tout ça, car on ne peut pas dire que les conditions aient été idéales. Et pourtant, si c’était à refaire, on n’hésiterait pas une seconde. Les sites géothermiques ont aussi eu leur petit effet sur nous. On a été mis face aux forces des éléments et aux origines de la Terre… forcément ça marque !

Les randonnées étaient aussi incroyables ! Première fois pour moi dans des forêts tropicales, car oui, ce ne sont pas les mêmes que nous. Les domaines forestiers sont très protégés en Nouvelle-Zélande : beaucoup de randonnées commencent par un point de désinfection des chaussures pour éviter la propagation des maladies entre les forêts, et les sentiers sont balisés pour protéger la végétation.

Le free camp en Nouvelle-Zélande, c’est aussi quelque chose ! S’endormir aux bruits des vagues, se réveiller pour admirer un lever de soleil les pieds dans l’eau, prendre le petit-déjeuner au bord d’un lac… Le stationnement doit se faire sur des espaces de camping spécifiques mais il y en a beaucoup et dans des endroits très cool. Je (re)précise qu’on y était en juin, le milieu de la période creuse en Nouvelle-Zélande. On était donc souvent seuls dans les campings, sur la route mais aussi lors des visites et randonnées. En été, entre décembre et mars, ce n’est pas la même histoire.

Dernier point et non des moindres : un roadtrip entre amis quoi ! Ah ça, on a bien rit : entre les questions existentielles, les roulades commandos en forêt, les jeux de cartes pour déterminer qui cuisinerait, un salmon challenge totalement injustifié, les têtes inattendues, les glissades dans les virages pour rattraper du linge en fuite… et j’en passe des meilleures ! Nos premières vacances entre amis, on peut te dire qu’elles seront difficiles à détrôner.

Nos regrets

« Quoi ? Des regrets ?! » tu vas me dire. Alors, oui, malgré ces merveilleux moments dignes d’un conte de fée, on a deux gros regrets. Le premier : on n’a pas vu de kiwi ! Tu sais l’oiseau à poils et au long bec, l’emblème de la Nouvelle-Zélande, le dodo des temps modernes… on ne l’a pas trouvé. Et pour ça, on est un peu tristes. Les kiwis sont une espèce protégée, dont les quelques milliers restants vivent, pour la majorité, dans des sanctuaires et zones surveillées. En plus, c’est un oiseau de nuit. C’est vrai qu’on avait peu de chances d’en croiser mais quand même, on y croyait.

Le deuxième regret… c’est celui d’être rentré. On dit toujours que les vacances sont trop courtes mais là… là…. on a eu l’impression d’abandonner notre oxygène… ou une partie de notre corps. Non, je n’exagère jamais ! En plus de quitter nos explorateurs préférés, on laissait derrière nous ce pays si lointain et si magique, les vallées de la Comtée, les forêts de Pandora… Bon, fini la nostalgie ! A part ça, on a absolument aucun regret sur l’aventure en elle-même. Non, rien de rien ! Non, je ne regrette rien ! D’ailleurs, on repartirait tout de suite, si c’était possible.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Comme tu te doutes, c’est un pays qu’on te recommande à 1 000%, même s’il nous manque l’île du sud. Peut-on vraiment être déçu par la Nouvelle-Zélande ?

Tu peux retrouver toutes les étapes de ce roadtrip en Nouvelle-Zélande sur Polarsteps @Owl and Beard.

On te dit à la prochaine pour d’autres aventures, en attendant tu peux toujours t’inspirer avec celles de Mike Horn.

Peace !

Clo.

2 réflexions sur “Road trip en Nouvelle-Zélande”

  1. Juliette DELASTREET

    QUEL SOUVENIR !!!!!
    Un des plus beaux voyages de ma vie, avec les personnes les plus géniales du monde et le meilleur Jean-Michel qu’on puisse imaginer
    Rendez-vous sur l’ile du sud la prochaine fois !

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